INTERVIEW de Sylvie Richaud, directrice de l'école pour le journal "Midi-Libre" en 2014... 

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Retour en arrière avec Sylvie Richaud,  sur deux décennies consacrées à la danse

 

Pour l'école Top Dance de Teyran, l'année 2014 marque les 20 ans de son existence. Souvent présente dans votre quotidien au travers des superbes résultats rapportés par ses danseuses, lors de différents concours de danse, cette école ne vous est pas inconnue, mais sa directrice et professeur, Sylvie Richaud (maman de deux grands enfants et passionnée de nature et d'animaux), n'est pas demandeuse pour être sur le devant de la scène, dans tous les sens du terme.

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Pour une fois, c'est l'occasion de retracer avec elle, les principales étapes de son parcours et la genèse de l'école Top Dance.

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Quel fut le déclic pour intégrer cet univers ?

« Ma tante, Elyane Richaud, avait une école de danse sur Montpellier. Après avoir dansé au cœur de celle-ci, j'ai eu envie, peu à peu, de former d'autres danseuses. J'ai alors franchi les différentes étapes de formation nécessaires pour devenir professeure. A cette époque je travaillais à la mairie de Montpellier, mais je ne me voyais pas y rester toute ma vie, alors de façon intermittente, j'ai commencé à enseigner dans cette école. »

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Vint le moment d'ouvrir votre propre école

« J'ai eu en effet l'envie de me lancer. J'ai profité de mon premier congé de maternité en 1992 pour m'y préparer. En 1993, je saisis l'opportunité d'utiliser une salle au sein de l'école maternelle de Teyran, prêtée par la mairie. A cette époque, je proposai un à deux cours par semaine avec environ une quinzaine d'élèves. »

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Vous changez de salle assez rapidement

« Un an après, en 1994, la salle devant être reprise, je me retrouve durant l'été à chercher un autre lieu. Et au hasard d'une rencontre, j'apprends qu'une ancienne cave viticole est disponible. Un gros travail m'attendait, monter le dossier, mettre aux normes l'espace alloué, mettre en place un parquet, des glaces, des barres de danse murales, etc. En septembre, peu à peu le lancement se fait, les élèves sont de plus en plus nombreux. Tout n'est pas achevé, mais la rentrée s'est bien faite. Quelques années après, une salle en prolongement est à son tour aménagée (ndlr. Elle accueille les cours de jazz, avec Aurélie comme prof). »

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En janvier 2013, vous changez encore de lieu !

« Toutes les associations du village (ou presque) intègrent la nouvelle salle multi activités (ndlr. Le camp de Liouse). Mon école également. Un superbe espace où les danseuses peuvent pleinement exercer leur talent. »

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Que retenez-vous de ces deux décennies ?

« De nombreuses satisfactions, grâce à de belles rencontres avec de belles pointures de la danse, grâce aux résultats obtenus par les danseuses. Voir aussi quelques filles entrer dans de grandes écoles et dans de grandes compagnies de danse. »

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